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Dans cette période d’incertitudes, dois-je recruter ?


De nombreuses entreprises se posent cette question. La réflexion n’est pas simple, et il est fort à parier que la bonne réponse n’existe pas toujours.

Toutefois, arrêtons-nous sur un cas concret :

Cette entreprise italienne spécialisée dans les biens d’équipements nous posait la question suivante :

« Ma structure française est en défaut de management, mais je ne sais pas si je dois recruter tout de suite un nouveau CEO ou pas ? »

Plutôt que de lui donner une réponse toute faite (« oui, bien sûr, confiez-nous son recrutement »), nous lui avons à notre tour posé quelques questions :

  • En premier lieu, nous lui avons demandé comment se portait son activité et ses finances. Elle nous a répondu que la trésorerie était à un bon niveau et que le business n’avait accusé qu’une faible baisse.

  • En second lieu, nous lui avons demandé dans quel état se trouvaient les « troupes ». Elle nous a répondu : « pas très bien, ils n’ont pas de véritable manager, se sentent seuls, et personne en Italie n’est véritablement en mesure de les aider convenablement, notamment en raison de la barrière de la langue ».

Notre réponse a alors été simple :

« Ne vous demandez pas ce que vous gagneriez à recruter un CEO, mais plutôt ce que vous perdriez à ne pas le faire ».

La situation actuelle est temporaire, elle va nécessairement s’améliorer. En revanche, si vous laissez vos troupes livrées à elles-mêmes, elles vont perdre leur motivation. Et même si vous n’avez encore perdu personne, dès que la situation sera plus propice et que vos concurrents se remettront à recruter, vos collaborateurs seront des « proies faciles ».

Vous avez aujourd’hui les moyens de vous offrir le manager qui saura maintenir la motivation de ses équipes, alors foncez ! Elles seront prêtes lorsque l’activité sera de nouveau en croissance, et vous aurez alors l’occasion de démontrer au marché que vous avez su faire face et prendre les bonnes décisions.


Bien sûr, si à la première question, la réponse avait été : « pas de trésorerie et/ou pas de business », ma réponse aurait été tout autre… Mais je lui aurai quand même suggéré de faire venir un italien aussi souvent que possible pour soutenir les troupes…


En somme, les difficultés des uns sont aussi les opportunités des autres. Pour rester dans la partie, il faut maintenir le mouvement (projets, formations, recrutement,...) et continuer à avancer tant que cela est possible.

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